Deuxième rencontre : jeudi 13 février

Nous étions 8 pour partager et raconter nos passions au cours de cette rencontres des Amis-Lecteurs de la Machine à Lire.

La soirée s’est encore déroulée de belle manière, avec bienveillance.

Les livres présentés :

• Heimaey, Ian Manook, Albin Michel
  Le point de vue de Claudine Allard :
  Un polar trépidant sous forme de road trip au travers de l’Islande. Jacques Soulniz un français ayant vécu quelques mois en Islande quand il avait vingt ans, emmène sa fille Rebecca, en rébellion depuis la mort de sa mère, sur les chemins traversés lors de sa jeunesse afin de renouer des liens avec elle. Mais dès l’arrivée rien ne se passe comme prévu, le passé menaçant le poursuit tout au long du voyage une intrigue se noue avec trafic de drogue, légendes, folklore, vengeance délirante… Alors intervient Kornelius un policier islandais très atypique et attachant, comme sait en inventer Ian Manook.
  Des descriptions magnifiques du paysage islandais et de l’ambiance locale.
  A dévorer et découvrir aussi le tome suivant Askja et la saga mongole Yeruldelgger : la mort nomade , les temps sauvages

• Tout un monde lointain, Célia Houdart, P.O.L
  
• Né d’aucune femme, Franck Bouysse, La Manufacture de Livres
  Le point de vue de Maud Pionica :
  L’histoire est terrible : celui d’une jeune fille de 14 ans, vendue par un père trop pauvre pour nourrir sa femme et ses enfants. Un châtelain qui se transforme en ogre veillé par une abominable mère-sorcière, un père rongé par le remord, un asile où l’on n’enferme pas uniquement les fous, et le Père Gabriel qui a promis : qu’est-ce qui a inspiré Franck Bouysse pour inventer cette histoire et surtout la façon de l’écrire ?
  Franck Bouysse nous “offre” une lecture où l’on retient son souffle en s’attachant à Rose : elle a d’emblée une voix et un regard. C’est tout ce qu’on aime quand on entre dans un livre ! Le roman est construit avec une habileté diabolique pour nous plonger au fond du drame avec une réelle maîtrise de l’horreur.
  Roman sombre, virtuose, cauchemardesque, quelle plongée dans ce que l’homme peut commettre de pire ! Mais avec la musique des mots, on peut éclairer le récit le plus sombre.
  
• Gioconda, Nìkos Kokàntzis, éditions de l’Aube
  
• Protocole gouvernante, Guillaume Lavenant, Rivages
  
• Des lieux et des hommes, Pierre Brana, Geste éditions
  
• La Veuve des Van Gogh, Camilio Sánchez, éditions Liana Levi
  
• Antigone à Molenbeek, Stefan Hertmans, éditions Castor Astral